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Une fois élu on entre dans la période des 100 jours. Il faut "défendre" son président coûte que coûte. C'est de l'intérêt national qu'il s'agit et on veut y croire.
Malheureusement, tout indique qu'un inadapté préside à la destinée du pays.
L'analyse gentillette de la personalité du Flanby, que je préfère appeler pour ma part Oui-Oui, faite par le journal Le Point entre les 2 tours, met en avant son absence d'agressivité mais des qualités d'analyse. Je pense qu'il s'agit d'une personalité apathique et qu'il ne peut ni ne saura la cacher. Les Chefs d'états des grandes puissance vont s'en donner à coeur joie.
On se rappelle de Jimmy Carter, abusé et roulé dans la farine par les Iraniens, qui lui a beaucoup ressemblé : Un brave planteur de cacahuètes élu peu après Nixon sur la plateforme "un président proche de vous qui ne vient pas de Washington". On peut faire le rapprochement avec la volonté de Oui-Oui de moraliser la vie publique.
Carter avec sa sensiblerie et ses idéaux élevés en faveur des droits de l'homme a préparé la révolution conservatrice qui a suivi : Ronald Reagan a inauguré après lui 30 années de conservatisme. Je déplore seulement qu'en France il faut 35 ans de plus pour un résultat équivalent.
Oui-Oui a le profil d'un fonctionnaire de haut niveau, mais ce n'est pas un leader. Il sera apprécié par les fonctionnaires, qui ont largement voté pour lui. Mais il ne les moralisera pas.
La très grande majorité des fonctionnaires vole son salaire en ne contribuant pas à la richesse nationale à la hauteur de sa rémunération. C'est sans aucune parité avec les employés du privé qui les financent. La paresse est leur première motivation. Et ce qui avait commencé à changer va revenir à la "normale" d'une présidence normale.
A l'issue du quinquénat, on regrettera que rien n'a été fait. Le raz le bol du privé qui lui s'expose et prend des risques va atteindre des nouveaux sommets.
Oui-Oui a des qualités d'analyse. Et il a tempérament pacifiste. Il serait d'ailleurs incapable du contraire, juste jouer la comédie en imitant tel ou tel qui lui inspire l'autorité. Ce n'est pas un homme de risques, d'initiatives et de progrès. On pourrait le comparer à un comptable et un consolidateur. Mais il n'est pas à la hauteur d'un chef d'une grande entreprise comme la France. La France avait besoin d'un leader, c'est une opportunité manquée.
N'attendons pas encore à ce stade de la part de la presse, qui s'est très majoritairement impliquée pour l'élection de Oui-Oui, une analyse honnête.
Je prédis avant eux qu'avant les 100 jours révolus de la présidence de Oui-Oui que beaucoup vont se mordre les doigts de la déroute invraisemblable dans laquelle il aura déjà mis le pays et les institutions de l'état.
Son intégrité morale fera piètre figure à côté des crabes qui gravitent autour de lui.
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