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Je me situais en haut d'une dune et je regardais la mer. Soudain je remarquai un surfer à l'écart des baigneurs au creux d'une vague. Sa vague était immense. Non par sa taille, mais par son amplitude. La vague mesurait au bas mot 75 mètres de long sur 7 mètres de haut. Je connais l'océan Atlantique et il ne m'a pas habitué à se montrer ainsi, si magnifique.
Depuis les hauteurs ma vue d'ensemble était unique. Tandis que le surfer avait disparu, comme happé, la vague s'écrasait à mi-chemin entre la dune et le rivage. Des baigneurs rembarquaient leurs affaires. Et certains avaient disparu comme si la mer était venue les avaler. L'eau se retirait. Plus un seul enfant ne jouait sur tout le rivage. Il s'était passé 20 secondes en tout.
Et tandis que j'observais la mer, une seconde vague au moins 5 ou 6 fois plus massive que la première, se dessinait juste à l'endroit où la première s'était retirée. Un mur d'eau s'imposait. Les haut-parleurs des maîtres nageurs se mirent à crier : « Tsunami , Tsunami … montez sur la dune ». En 10 secondes, l'eau arrivait à mes pieds et recouvrait toute l'étendue de la dune située à 30 ou 40 mètres au-dessus du niveau de la mer.
La côte atlantique venait de subir le Tsunami du millénaire.
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